Leçon 1
C’est le début d’une nouvelle école. Nous avons reçu beaucoup de demandes concernant une école, où les gens pourraient venir à un endroit donné, vivre et travailler ensemble pour plusieurs mois, et y être constamment exposés à certaines idées – idées qui sont une étude de l’être humain.
Je constate que des gens de différentes régions souhaitent aller dans ces écoles, et que ce n’est pas très pratique, c’est même très onéreux, et parfois impossible pour les gens de laisser leurs maisons, affaires, leur travail pendant de longs mois pour aller dans une de ces écoles. Après bien des efforts, des études et expérimentations considérables, nous avons décidé de mettre l’école sur des cassettes enregistrées.
Maintenant personne ne sera derrière vous, donc s’il vous plait utilisez les cassettes comme il est prévu afin d’en retirer le maximum de bénéfice et de valeur. Chaque cassette est numérotée. Il n’y a pas de nom ou titre spécifique, seulement un nombre: 1, 2, 3 jusqu’à 48. On utilisera chaque cassette pendant une semaine. Il est suggéré d’écouter la cassette au moins une fois par jour, et de considérer alors très soigneusement le matériel couvert sur la cassette, puis d’essayer de l’observer dans les affaires de votre vie quotidienne.
Les idées de l’école vous seront constamment indiquées, jour après jour, semaine après semaine; en 48 semaines si vous utilisez les cassettes selon les instructions, vous verrez qu’il y a une complète transformation de votre état d’être.
L’étude habituelle de l’homme, qui a été entreprise depuis des siècles, fait que l’homme est divisé en plusieurs aspects. On étudie sa physiologie, on trouve une abondante littérature sur la physiologie, la fonction interne du corps humain. Cela a une grande valeur mais reste isolé en tant qu’étude du corps, et ne tient pas compte de CE QUI SE PASSE dans sa structure ou plus particulièrement son état intérieur, sa psyché, son âme, son esprit – ces mots sont interchangeables.
Il y a des études spirituelles, mais elles ont progressivement dégénéré pour devenir l’observation du comportement et ont pour objet de conduire les gens à avoir un certain comportement et d’éviter d’autres comportements. En d’autres termes, on essaie d’être ce qu’on appelle « bon » – gentil et plein de considération. Cependant, il y a beaucoup de choses dans l’homme que l’on ne met pas en lumière et qui ne sont pas étudiées et malgré ses tentatives d’adopter ces comportements, l’homme y réussit rarement, et s’il y réussit, il vit une sorte de tourment intérieur; donc il n’a pas vraiment réussi, il n’a été que conditionné à être « bon ».
Bien sûr, on étudie sa structure, et on a des planches d’anatomie, très utiles pour la chirurgie, mais elles nous donnent peu de compréhension sur ce qui se passe pour la structure dans les affaires de tous les jours que ce soit le vieillissement, les douleurs, détériorations, etc.
Voici ce dont on a besoin pour une école: un enseignement ou un ensemble d’idées qui met en lumière nos états intérieurs, notre être spirituel; les idées donnent une interprétation spirituelle de tous les évènements à la fois intérieurs et extérieurs. Evidemment on ne donnera pas toutes ces idées en une fois. On les donne une à la fois, et on observe soi-même pour découvrir si ces idées sont vraies. Il ne faut rien accepter simplement parce qu’on l’a entendu sur une cassette ou parce qu’on l’entend en personne. Il faut les examiner et observer, en faisant constamment et soigneusement des observations, pour observer si les idées sont fondées sur des faits, et si elles ne le sont pas, mettez les de côté, mais pas tout de suite, continuez un petit peu avec vos observations.
Donc la première chose qu’il faut dans une école c’est un ensemble donné d’idées – dont aucun homme ne prétend être à l’origine. Elles existent depuis très longtemps, et différents individus peuvent avoir ces idées et les partager avec autrui, mais ce sont les idées qui sont importantes, pas la personne qui les a. EN TERMINOLOGIE HABITUELLE ON DIT QUE C’EST LE CONTENU QUI A DE LA VALEUR, PAS LE CONTENANT. Ainsi que le contenant soit une cassette, une personne ou autre chose, ce sont les idées qui comptent, pas la personne, ou le moyen par lequel vous les avez reçues. Les idées vont mettre de la lumière, une interprétation spirituelle sur tous les évènements dont on fait l’expérience dans toutes les relations de la vie quotidienne.
Deuxièmement il faut qu’il y ait deux ou plus de deux personnes dans une relation. Cela peut être au travail, à la maison, dans les loisirs ou autre chose. Seule une des deux personnes a besoin de connaître les idées, vous ! Je vous en prie, n’essayez pas d’imposer les idées à quelqu’un d’autre! Elles doivent être utilisées comme une lumière intérieure – et non enseignées ou imposées à autrui!
S’ils demandent, bien plus-tard, vous aurez des instructions afin d’être perceptif pour que vous puissiez vérifier si la personne veut vraiment être un étudiant et étudier ou s’ils sont simplement curieux.
Donc au début il y a deux ou plus de deux personnes, cela peut être 50 là où vous travaillez, ou cela peut être une grande famille, ou cela peut être une sorte de service public, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez. Vous aurez probablement beaucoup de relations. Quelles que soient les relations dans lesquelles on se trouve, il y a quelque chose à y observer ; les idées de l’enseignement éclairent les relations de sorte qu’on peut comprendre CE QUI SE PASSE dans l’homme intérieur – son état intérieur, son état d’être.
Il y a deux ou plus de deux personnes en relation. Personne n’est aussi isolé qu’il n’ait pas au moins une personne avec qui il ou elle a une relation tous les jours, que ce soit au travail, dans un loisir, chez soi ou n’importe quoi d’autre. Ce travail n’est pas pour des ermites. Une seule personne a besoin de connaître les idées, en fait quelquefois il vaut mieux qu’une seule les connaisse, vous ! On a les idées et on observe, et tous les autres poursuivent joyeusement leur route et ignorent totalement que vous faites des observations, et il faut utiliser l’enseignement pour soi au moins une partie du temps. Si l’enseignement n’est pas utilisé, il n’a absolument aucune valeur.
Certaines des idées de la Science de l’homme servant à l’étude et l’expérimentation, pour le moment, n’auront de valeur que comme sujet d’étude, pour en prendre conscience et réaliser qu’il y a un ensemble différent d’idées.
Vous aurez des tâches spécifiques, des travaux particuliers à faire, et des façons spécifiques d’observer ces différentes idées de temps en temps, donc ne soyez pas impatient. La hâte est mauvaise conseillère. Allez lentement, méthodiquement et soigneusement sur votre chemin. C’est une toute nouvelle route qui s’ouvre à vous, et elle vous semblera parfois pleine de rocailles et de bosses au départ, cependant très bientôt elle sera agréable.
Les idées de l’école sont que l’homme ou la femme dans la vie de tous les jours n’a jamais étudié ou mis en lumière, ou eu la possibilité d’utiliser différentes idées qui mettent en lumière l’aspect spirituel de l’homme. Ceci inclut la relation entre sa psychologie, physiologie, structure et biologie. De plus l’idée est que l’individu qui n’a pas la compréhension ou cette possibilité est mécanique.
Or tout ce qui est mécanique n’a pas de volonté propre et ne peut déterminer par soi-même – on est purement assujetti à ce qui se passe.
Votre voiture peut être garée dans la rue, toute propre avec un moteur en parfait état, mais elle n’a pas de volonté propre ou ne détermine pas si elle démarre ou reste en place. Vous sortez, tournez la clé et elle accomplit sa performance telle qu’elle a été équipée et conçue pour ce faire.
Un être humain peut être dans un tel état à savoir que n’importe qui peut presser un bouton et le mettre en colère, ou faire qu’il travaille ou qu’il soit d’accord avec beaucoup d’idées qui le conduiront peut-être tôt ou tard dans un état d’esclavage, un état de dépendance à quelque chose d’autre. De plus, si la voiture se met en marche dans la rue et que quelque chose la heurte, elle se déforme, et on pourrait dire que lorsque nous nous mettons en colère ou devenons anxieux ou effrayés ou sommes remplis de ressentiment ou de regret ou bien d’autres de ces émotions comme la jalousie etc., nous nous déformons, nous sommes loin d’être heureux et contents de nous-mêmes. Nous sommes loin d’être conscients. Nous n’avons pas choisi l’état spécifique, cela nous est arrivé. Et dans cet état nous sommes mécaniques.
La première chose que nous allons donc observer, c’est que nous ne choisissons pas nos états.
Donc maintenant vous pouvez prendre une feuille de papier et commencer à écrire tout ce que vous voyez cette semaine – jour après jour- alors que vous écoutez cette cassette – et observez ce qui se passe dans les relations – combien de fois vous vous comportez de manière mécanique.
Exercice sur le comportement mécanique
On pourrait dire que nous avons des boutons intérieurs, donc quelqu’un vient et presse un bouton et je me mets en colère – quelqu’un vient et pousse un autre bouton, et je suis ravi. Quelqu’un d’autre pousse un bouton et je me sens énervé ou exaspéré, ou contrarié d’une autre façon. Or nous n’avions pas choisi d’être ainsi – cela s’est produit tout simplement. Il est clair que personne d’entre nous ne choisirait d’être contrarié – on choisirait d’être calme et serein ; mais nous remarquons alors que nous ne le sommes pas la plupart du temps. Maintenant, plusieurs jours peuvent passer où tout le monde pousse le bon bouton ; et je suis ravi. Mais tôt ou tard dans une relation, quelqu’un oublie – quelqu’un déplace une chose que j’avais mise à un certain endroit – quelqu’un dit « Pourquoi faites-vous cela ? » – quelqu’un oublie de faire ce qu’il avait dit vouloir faire. Observons la réaction mécanique. Ce ne sont que quelques échantillons de la manière dont les boutons sont poussés.
La deuxième idée de l’école est que – en plus d’être mécanique – l’être humain est 100% sujet à la suggestion tout le temps. Or pour qu’une suggestion fonctionne, elle doit être basée sur quelque chose qui est une forme primale en l’homme – son cadre de référence.
Très tôt dans notre existence, peut-être au moment de notre naissance, nous avons eu cette conclusion fondamentale que tout le but de la vie est de retrouver l’état non-perturbé en acquérant du plaisir et en échappant à la douleur. Or la plupart d’entre nous n’ont jamais pensé à cela consciemment ; mais dans nos observations – en plus d’observer combien nous sommes mécaniques – nous observerons que nous recherchons toujours le confort et le plaisir à tous les niveaux, et luttons pour éviter la souffrance à tous les niveaux. Nous examinerons les différents niveaux de temps en temps.
On pourrait donc dire que c’est un programme de l’homme intérieur; et pour utiliser le langage informatique, que nous sommes programmés, et que nous réagissons à tout ce qui n’apporte pas du plaisir ou du confort. Donc dans toute suggestion il y a l’information soit que nous aurons du plaisir et du confort dans le futur, soit que nous connaitrons de la souffrance dans le futur – si on ne fait pas ceci et cela.
En observant cela on commencera à observer les suggestions, à voir que nous sommes sujets à 100% à la suggestion et cela 100% du temps. En d’autres termes, on l’entend toujours. Or si nous avons un “moi” qui n’a pas été examiné et n’est pas conscient de cette valeur de base – ce programme de base que tout le but de la vie est de retrouver l’état non- perturbé – on remarquera que non seulement nous sommes sujets à la suggestion, mais contrôlés par elle très souvent – pour ne pas dire 100% du temps. Donc pour nous laisser un peu de marge de manœuvre, on dira presque tout le temps.
Exercice sur la suggestion
Mettons-le cependant par écrit et voyons combien de fois quand je lis un article dans le journal qui parle d’une terrible catastrophe qui est sur le point d’arriver, je me sens contrarié. Je lis que l’épidémie de grippe ou une autre sorte d’épidémie traverse le pays, peut-être même outre-Atlantique, peut-être est-ce la grippe de Londres, ou la grippe espagnole ou italienne ou yougoslave, nous n’avons jamais la grippe russe car elle est mauvaise – nous n’avons pas celle-là. Mais voyons si nous nous sentons concernés. Voyons si c’est une menace, et donc on fait l’expérience d’être dans une situation d’urgence. Tant que cela reste non-examiné, cela continuera. Donc on se mettra à examiner quand on entend une suggestion.
Maintenant souvenons-nous qu’une SUGGESTION OFFRE TOUJOURS UNE RÉCOMPENSE pour une certaine ligne de conduite ou de pensée ou une croyance ; et si on n’adopte pas cette ligne de pensée particulière ou ce comportement ou cette croyance, on est MENACÉ DE PERTE. On peut être conscient de toutes ces suggestions. On peut lire que le cancer est répandu, ou que les maladies du cœur causent beaucoup de décès. On se mettra à tâter son pouls ou examiner sa peau, ou palper notre corps pour voir s’il n’y a pas de grosseur quelque part ; et si oui, il y a une sorte d’excitation, un sentiment d’urgence, et cela bien sûr affecte notre physiologie. Cela affecte l’anatomie, et cela affecte certainement la biologie du corps. Une très grande part commence, (si on se met à observer) non pas de quelque chose qui nous tombe dessus et nous attaque, mais de quelque chose qui prend naissance dans l’homme intérieur, l’esprit de l’âme, son âme ou psyché. De nos jours on utilise généralement le terme psychologie. Autrefois on utilisait le terme « âme » et c’est la traduction exacte du mot grec « psyché » d’où vient le mot psychologie.
On peut remarquer (et c’est un principe de l’enseignement) que toute suggestion qui fut acceptée sans critique, simplement acceptée parce qu’elle paraissait vraie, que chacune de ces suggestions devient une personnalité séparée. Nous utiliserons le terme « faux je » pour désigner une fausse personnalité.
Je suis certain que tout le monde connaît l’histoire de Pinocchio ; un homme créa une poupée en bois et pour une raison indéterminée, la poupée en bois prit soudainement vie, s’échappa et fit toutes sortes de bêtises. Nous avons donc chacun de nombreux Pinocchio ou « faux je ». Nous les avons formés en tombant d’accord intérieurement avec une suggestion, ils sont restés, ont grandi et se sont multipliés ; et ils sont devenus très puissants. Ils suivent leur propre voie en nous, et un à la fois ils prennent le contrôle et dirigent les affaires de ce ménage appelé « Je » ou peu importe ce que vous l’appelez – le moi. Nous pensons tous que chacun de ces « Je » est un et le même, l’enseignement dit que ce sont des personnalités séparées. Au fur et à mesure que nous progressons, on verra qu’elles forment divers groupes, que certaines d’entre elles vont coopérer, et d’autres vont coopérer dans un autre camp, et peut-être que toutes d’entre elles n’ont qu’un seul but en tête: la destruction de l’être vivant.
L’idée suivante de l’école est que l’homme estime qu’il a des droits, et qu’il doit « défendre ces droits » et qu’il « accuse » tout ce qui, selon lui, s’oppose à ce qu’il ait ces droits.
Or les « droits » viennent de l’idée d’avoir quelque chose à plusieurs reprises, et alors on sent qu’on y a droit. Peut-être qu’on a l’impression que le monde entier doit nous servir, que nous sommes le centre de l’univers et que tout le monde « devrait » passer tout son temps à prendre soin de mes droits. Je les ai, les autres devraient s’écarter de mon chemin, ils « devraient » faire ce qu’ils sont supposés faire et quand ils sont supposés le faire.
Evidemment, si on veut bien un moment considérer les droits, on pourrait considérer que nous sommes venus sur cette Terre, nus, sans argent, sans défense, sans comprendre la langue, on ne savait pas vraiment ce qu’on avait besoin, et peut-être même aujourd’hui encore on ne le sait pas. Tout nous fut fourni, et on a réussi à grandir jusqu’à notre situation actuelle. On n’a rien fait pour cela, et on ne savait même pas comment demander.
On peut donc se demander si nous avons des droits ou si nous avons simplement eu beaucoup de privilèges à de nombreuses reprises; si on reçoit quelque chose constamment, on commence à l’accepter comme un droit – et on a le sentiment que c’est un dû.
Exercices sur les droits
Maintenant on va prendre une autre page et marquez en haut « Mes droits » et lorsque vous parlez à vous-même ou à quelqu’un d’autre et défendez un certain droit ou dites « Mais j’ai le droit d’avoir cela » et « j’ai le droit de faire cela », peut-être que vous pouvez l’écrire, et de l’autre côté de la page écrivez « J’ai obtenu ce droit par... » et écrivez ce qui vous l’a donné, comment vous l’avez gagné.
Or tout ce qui nous est donné est un privilège, celui-ci peut bien sûr nous être enlevé, peu importe si on l’appelle un droit ou pas. Mais tout ce que j’ai désigné comme étant acquis peut devenir un droit. Donc commençons à voir ce à quoi nous « avons droit ». Tout ce qui peut nous être enlevé n’est pas nécessairement un droit, n’est-ce pas ?
Maintenant vous allez remarquer une chose dans l’enseignement des idées d’une école – des significations spécifiques sont données à beaucoup de mots. On les mettra en évidence et on les utilisera le plus possible. Nous avons donc introduit le terme « faux Je » comme étant tout ce qui provient d’une suggestion – qui a été acceptée et à partir de laquelle on a agi, qu’on pense être vraie, et c’est maintenant une personnalité qui fonctionne de manière autonome.
On a vu les droits comme étant quelque chose qu’on ne peut pas nous enlever. Vous savez, même la vie peut nous être ôtée par presque n’importe qui en possession d’un marteau, d’une arme ou d’un couteau ou d’une petite dose de poison ou bien d’autres choses encore. Alors peut-être même la vie est-elle un privilège, et peut-être conduire une voiture est un privilège. La meilleure manière de perdre des privilèges, c’est de les considérer comme des droits, et se mettre à les défendre. Peut-être, si on considérait quelque chose comme un privilège, nous déploierions efforts, attention et pensées pour continuer d’avoir ce privilège. On ferait tout ce qui est possible pour maintenir en place les privilèges que nous avons maintenant et les valoriser et peut-être même en avoir plus. Il serait donc intéressant si en observant ce que nous considérons comme étant nos droits, on remarque d’une part que la plupart d’entre eux sont des privilèges, et d’autre part ce que j’ai fait pour maintenir ces privilèges, les valoriser et en acquérir davantage.
Une autre idée de l’école est que l’homme a des émotions de colère, culpabilité, peur, insécurité, infériorité, et leurs nombreuses subdivisions comme la jalousie, l’envie, le ressentiment ; il n’était pas prévu que l’homme ait toutes ces émotions et elles sont donc une source de stress pour lui. Quand il est stressé, il se produit beaucoup d’adaptations au stress, ce qui conduit à la désintégration. Donc ces émotions de base – colère, culpabilité, peur, infériorité et insécurité – et leurs nombreux synonymes et subdivisions ne sont pas propres à l’homme. Il n’était pas conçu pour les avoir. La désintégration est le fruit de son conditionnement, de sa conclusion de base que le but de la vie est d’être non- perturbé, des nombreuses suggestions qui cherchent à trouver un coupable, et comment ils « devraient être et faire ». Ces émotions de base l’amènent à un état d’être appelé avidité, vanité et orgueil.
Avidité: Maintenant on va définir l’avidité comme le fait de vouloir plus, mieux et différent. Peu importe ce que l’on a, au bout d’un certain temps, même si on en est très content au début, on finit par s’en lasser, on se met à le considérer comme allant de soi. On commence à accepter qu’on y a droit, et alors on veut plus, mieux et différent. Voilà ce qu’est l’avidité.
Vanité: La vanité c’est tous les « faux Je » qui ont une fausse image d’eux-mêmes, qui pensent qu’ils ont toujours raison, qu’ils sont une personne merveilleuse qui est maltraitée.
Orgueil: Et l’orgueil défend cette fausse image de soi.
Faites bien le travail. Simplement écouter les paroles (même si vous les écoutez toutes les heures) ne donnera aucun résultat. Si donc on fait le travail et on l’applique, on découvrira bien des choses.
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